Quand on nous parle de prison, nous avons tous une idée de ce que c’est. Nous imaginons des gens qui ont commis des crimes sans doute odieux et qui sont enfermés dans des cellules aux barreaux épais et qui purgent leur peine. Ils ne sont aucunement libres de leurs mouvements. Leur agenda est déterminé d’avance par l’administration pénitentiaire et ils vont devoir s’y soumettre jusqu’à la fin de leur peine à moins d’une libération anticipée pour bonne conduite.Jusque là, je ne vous apprends rien. Cependant, savez-vous que plusieurs d’entre nous sont dans une sorte de prison même s’ ils semblent se promener librement à tous les jours et vaquer à leurs occupations. Quelles sont donc ces prisons où même les détenus ignorent parfois qu’ils purgent une peine ?
Je souhaite avec le présent article vous présenter d’autres sortes de prisons qui peuvent nous pourrir la vie et desquelles, nous devons travailler à sortir dès que possible car nous n’avons pas commis de crimes odieux et nous ne méritons pas d’y rester.
Prison 1- Un emploi qui nous rend malheureux:
L’une des prisons les plus communes dans laquelle il y a sûrement plus de détenus que dans toutes les prisons canadiennes réunies est celle de l’emploi. Beaucoup de nos contemporains se lèvent chaque matin de peine et de misère pour aller faire un travail qu’ils n’aiment pas particulièrement ou qu’ils détestent même parfois. Nous endurons des collègues que nous n’aimons pas particulièrement, un patron qui n’est pas à la hauteur de nos attentes. Nous endurons des horaires de travail stricts qui ne laissent nulle place à la flexibilité. Nous continuons à faire un travail qui a arrêté de nous stimuler il y a fort longtemps. Certaines connaissances m’ont déjà raconté qu’ils faisaient de l’anxiété le dimanche en anticipant le retour au travail du lundi matin. D’autres débutent leur semaine de travail avec la boule dans l’estomac. Malgré tout ceci, plusieurs d’entre nous pensent encore qu’ils n’ont pas le choix et qu’ils doivent demeurer dans un emploi qui leur pourrit la vie et qui les dépouille tranquillement de leur santé et de leur joie de vivre. Ils continuent à pointer tous les matins au travail car ils ont peur de ne pas pouvoir payer leurs factures s’ils quittent ou pensent à tort que ce sera partout pareil. Comme dit le dicton :« Le gazon a toujours l’air plus vert chez le voisin».
Certains souhaitent sortir mais leur volonté se retrouve assez vite ébranlée par les avantages sociaux considérables qu’ils ont peur de perdre et de ne pas retrouver ailleurs (fond de pension généreux, régime d’assurance maladie généreux, quantité de congés de maladies et de vacances élevée grâce à l’ancienneté).
Si ce n’est pas une prison, je ne sais pas ce que c’est. Le pire ici c’est que souvent le prisonnier ignore même qu’il est enfermé ou préfère ne pas regarder le problème en face car il a abdiqué il y a bien longtemps.
Même le langage ressemble à s’y méprendre à celui d’un prisonnier. On entendra les gens dire :« il faut que je retourne encore travailler»,« je ne peux pas partir car il me reste juste trois ans avant ma retraite»…etc.
Vous admettrez avec moi que vous êtes en prison quand vous restez dans un travail qui vous rend malheureux parce que vous pensez ne pas avoir le choix. Cela peut arriver à tout le monde d’être pris temporairement dans une situation inconfortable comme un emploi qui nous rend malheureux. Mais vous avez la responsabilité de trouver une solution pour sortir de là le plus rapidement possible car vous n’avez commis aucuns crimes et vous méritez mieux!
Selon les sondages effectués au cours des dernières années, environ 50% des canadiens seraient malheureux au travail. Pour les français, on parle d’environ 38%.
Prison 2: Demeurer dans une relation amoureuse qui nous nous rend malheureux:
Une autre vraie prison, c’est de demeurer au côté d’un conjoint ou d’une conjointe même si l’amour a foutu le camp depuis longtemps. Même si certains conjoints sont malheureux dans leurs relations, ils resteront pour une ou plusieurs des raisons suivantes:
- parce qu’ils pensent à tort ou à raison qu’ils n’ont pas les moyens financiers de quitter leur partenaire de vie;
- Parce qu’ils pensent à tort ou à raison qu’ils ne peuvent sans sortir tous seuls;
- Parce qu’ils pensent à tort ou à raison que c’est ce qu’il y a de mieux pour les enfants;
- Parce que de part leur héritage culturel ou social, le divorce n’est pas acceptable. Pour le meilleur et pour le pire et jusqu’à ce que la mort nous sépare étaient les vœux et la mort n’est pas encore là. Alors il faut tenir bon coûte que coûte.
- Parce qu’ils manquent cruellement de confiance en eux et d’estime de soi;
- Parce qu’ils ont peur de la réaction de leur conjoint s’ ils devaient lui annoncer la séparation;
Vous conviendrez avec moi que la vie a mieux à offrir et qu’on ne peut demeurer longtemps dans une situation pareille sans y laisser sa santé physique et psychologique.
Cela peut arriver à tout le monde d’être pris temporairement dans une relation amoureuse qui nous rend malheureux. Mais vous avez la responsabilité de trouver une solution pour sortir de là le plus rapidement possible car vous vous méritez mieux!
Si vous vivez dans une situation comme celle-là, vous êtes sans contredit en prison et vous devez trouver la clé pour sortir de là et ça presse. Demandez de l’aide au besoin et faites appel aux ressources communautaires disponibles dans votre quartier.
Prison 3: La prison du regard des autres
Cette prison-là est fascinante car elle nous pousse à moduler nos actions de façon à bien paraître aux yeux des autres. Ici l’objectif perpétuel est d’aller chercher un statut social. Tous nos gestes sont posés dans l’espoir inavoué d’être bien vu par les autres et qu’ils nous tiennent en très haute estime.
On ne se demande même plus ce que nous voulons profondément. On est juste préoccupé par ce que les gens pensent de nous, comment ils nous voient.
Ici on va travailler d’arrache pied pour gagner le plus d’argent possible afin de pouvoir impressionner les gens qui nous entourent. On veut une grosse maison, une grosse voiture et un gros train de vie. On court après les promotions et on veut coûte que coûte la place de celui qui est au-dessus de nous. On pense à tort que c’est ce qu’on doit faire et ceci définit toutes nos décisions. On veut toujours plus et notre appétit devient insatiable. Faire plus d’argent, avoir les dernières bébelles à la mode et les exhiber deviennent nos uniques leitmotivs.
Nous finissons par travailler comme un forcené pour avoir les moyens d’acheter des choses dont nous n’avons même pas besoin et souvent pour impressionner des gens qui n’en ont rien à faire de nous. Pendant ce temps et parce que le regard des autres nous occupe à temps plein, nous manquons de temps pour prendre soin de nos relations, de nos amis, de nos conjoints, de nos enfants…etc;
Dans les cas graves, c’est le surendettement et la faillite personnelle qui vous guettent car vous dépenserez plus que ce que vous gagnez et mettrez ce faisant votre santé financière en péril. Alors pensez-y bien!!
Il n’y a rien de mal à vouloir gagner plus d’argent si c’est vraiment ce que nous voulons. Bien au contraire, une excellente santé financière est nécessaire pour mener une vie pleinement satisfaisante. Nous devons cependant le faire pour nous , parce que nous le désirons vraiment et savoir nous arrêter quand le chemin que nous avons pris commence à nuire à notre propre épanouissement sans nous préoccuper de ce que les autres pourraient penser.
J’aime particulièrement cette citation de Richard Bach :« Tu n’existes pas pour impressionner le monde. Tu existes pour vivre ta vie d’une façon qui fera ton bonheur.»
Alors peu importe ce que vous faites, faites le parce que cela vous tente et que c’est vraiment ce que vous désirez profondément et pas pour bien paraître aux yeux des autres. C’est un fardeau trop lourd à porter.
Prison 4: La prison du ressentiment
Ici, on en veut tellement à quelqu’un qu’on finit par le haïr et laisser ce sentiment nous pourrir de l’intérieur. On vit pour lui rendre la pareille, pour se venger ou pour lui nuire. Notre moteur c’est désormais lui rendre coup pour coup. Là où la haine s’épanouit, tout amour disparaît . Nous devenons donc peu à peu distants avec nos proches, négatifs à propos de tout. Nous radotons constamment à propos des mêmes vieux affronts et nous espérons pouvoir rendre la pareille très bientôt. Même nos proches ont de la misère à nous reconnaître dans nos actes. Ils sont souvent fatigués d’entendre nos vieilles rengaines.
Il y a un dicton populaire qui dit :«Celui qui recherche la vengeance devrait se souvenir de creuser deux tombes».
Alors si vous vivez pour vous venger, vous ne vivez dors et déjà plus. Ce n’est pas une vie. Vous méritez mieux et vos proches aussi car vous souffrez et vous les faites souffrir aussi sans doute.
Je vous ai nommé quatres prisons mais il y en a tant d’autres.
Ces prisons sont les pires car vos barreaux sont invisibles. Vous ne vous en rendez parfois même pas compte. Le pire c’est que vous avez les clés pour en sortir car personne ne vous a condamné à quoi que ce soit. Il n’y a pas de gardiens armés qui risquent de vous tirer dessus si vous désirez sortir. Vous n’avez commis aucun crime. Vous n’avez volé, blessé ni tué personne. Vous êtes né libre et vous méritez de le rester.
Rappelez vous toutefois, que si vous êtes déjà dans une des situations identifiées ci-dessus, la première étape pour vous en sortir est sans contredit la prise de conscience du mal dont vous souffrez. Ce sont des vérités qui sont difficiles à accepter tout seul. Il faut donc avoir le courage de demander de l’aide.
Un coach pourrait sans contredit vous aider à y voir plus clair. Alors si ce texte vous interpelle, demandez de l’aide. Cela pourrait être le début d’une nouvelle vie pour vous où vous goûterez enfin aux joies de la liberté. La vraie !!!
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