Nous vivons dans un monde où tout va très vite. Nous sommes de plus en plus impatients et nous voulons des réponses instantanément. La technologie nous a habitués à tout avoir très vite. Si nous voulons une réponse rapide, M. Google nous en donnera une dans les secondes qui suivent.
Si nous voulons une robe ou n’importe quelle babiole inutile, M. Amazon est à notre service et nous fournira en quelques clics moyennant rémunération le produit que nous désirons. Nous aurons même une livraison express si nous le souhaitons. Et nous voilà, guettant impatiemment le livreur comme si notre vie en dépendait.
Si nous voulons des nouvelles de nos amis, nous n’avons même plus besoin de prendre notre téléphone, nous pouvons sans aucun scrupule aller les épier sur les réseaux sociaux. M. Facebook, M. Instagram et plusieurs de leurs cousins du même acabit satisfont nos besoins de voyeurisme sans aucune pudeur.
Nous sommes inondés continuellement de modèles de pseudo-réussites sur les réseaux sociaux. Il y a plein de charlatans qui nous promettent, moyennant rémunération, la réussite sans grands efforts. Nous sommes tellement conditionnés que nous finissons par penser que Réussir c’est facile. Certains programmes vous le promettent en 21 jours, d’autres en 5 jours et certains poussent même l’audace à vous le promettre en 24 heures.
Les publicités du style « Passez de 10K par mois à 100K par mois» sont omniprésentes.
Ne soyons pas dupes, Réussir n’est pas et ne sera jamais facile. Pour la plupart de nos semblables, réussir passera par un tas d’échecs. Alors tenez-le pour dit. Si vous souhaitez réussir, vous devez vous préparer à échouer et à vous relever avec classe.
Je vous souhaite cependant de réussir si vous le pouvez sans échouer une seule fois. Vous serez peut-être l’exception qui confirme la règle.
Pourquoi vous devez vous préparer à échouer? |
Plusieurs des plus grands modèles de réussite de notre époque ont échoué de nombreuses fois avant de connaître le succès pour lequel, on les valorise aujourd’hui.
- Thomas Édison a réussi à créer l’ampoule incandescente après plus de 10000 échecs; Il a donc eu énormément d’occasions d’abandonner mais il a persévéré et a pu se faisant, offrir cette invention révolutionnaire à l’humanité;
- «Lorsque le colonel Harlan Sanders partit de chez lui, avec sa marmite à pression et sa recette spéciale pour frire le poulet à la mode sudiste sous les bras, il essuya d’abord 300 refus avant de trouver quelqu’un qui a cru en son rêve.» 1 Pourtant les milliers de restaurant PFK sont là aujourd’hui pour nous rappeler qu’il a fini par atteindre le succès;
- Oprah Winfrey a été virée de son premier travail comme présentatrice à la télévision parce qu’elle n’avait pas selon son producteur ce qu’il fallait. Nous connaissons tous la fin de l’histoire;
Alors comme tous ces gens qui ont connu le succès, vous aurez fort probablement à composer avec l’échec dans votre aventure vers le succès.
Pourquoi vous devez apprendre de vos échecs? |
Comme nous le savons tous, le chemin de la réussite est parsemé d’échecs et comme disait Henry Ford :«L’échec n’est qu’une opportunité pour recommencer la même chose plus intelligemment».
L’échec fait donc partie du processus de la réussite et a tant de choses à nous enseigner. Cependant, si nous encaissons les échecs, sans prendre le temps d’en comprendre les causes, nous allons nous enliser. Nous allons répéter sans cesse les mêmes erreurs et nous allons finir par nous décourager. Nous finirons par penser que nous n’y arriverons pas et qu’il faudrait mieux arrêter les frais pendant qu’il est encore temps. Ce sera donc la fin pour nous et ce serait dommage.
Regardez autour de vous, vous verrez assez facilement des exemples de gens qui font constamment les mêmes erreurs et sur qui le sort semble s’acharner. Il n’ y a pas de magie. Les mêmes actions entraînent les mêmes résultats aussi simple que 1+1=2. Si on répète constamment les mêmes erreurs, nous empilons les échecs.
En prenant le temps d’arrêter après un échec et d’en faire l’autopsie, nous nous donnons la chance de savoir ce qui n’a pas fonctionné et pourquoi?.
C’est aussi une occasion de prendre du recul, et d’évaluer notre responsabilité dans ce qui s’est passé.
Dans le fond c’est un cadeau que nous faisons à nous-même. Un échec nous offre l’occasion d’apprendre sur notre propre personne. En effet, c’est le moment de faire le point sur:
- nos capacités actuelles;
- nos limitations conscientes ou inconscientes;
- nos croyances et nos conviction;
- notre éthique de travail;
- notre persévérance;
- notre capacité d’adaptation;
- notre niveau de motivation;
- nos différentes compétences (leadership, communication, gestion..etc;)
- notre recours à la délégation;
- Nos aptitudes de vente;
Un échec c’est donc un signal que le système est tombé en panne. Il faut donc procéder à un diagnostic, trouver les causes et procéder aux réparations nécessaires. C’est ce que nous faisons pour notre auto quand elle fait un bruit inhabituel ou pour notre réfrigérateur quand il refroidit de façon inconstante. Alors de grâce, quand il s’agit de vous, prenez également le temps d’arrêter et de faire la même chose. Un échec est censé nous permettre de mettre en évidence des choses qui ne fonctionnent pas adéquatement dans notre vie ou dans nos modes de fonctionnement.
Nous pouvons essayer autant que nous voulons d’ignorer ces informations et de continuer à agir comme si de rien n’était. Mais gardons à l’esprit que ce n’est pas parce qu’on ignore une situation, qu’elle disparaît.
Les dysfonctionnements que nous n’avons pas corrigés vont demeurer et nous pourriront la vie à un moment ou à un autre. Alors ne faisons pas la sourde oreille. Prenons nos responsabilités et apprenons de nos échecs.
Comment apprendre de nos échecs?
Pour apprendre de ses échecs, il faut minimalement se poser quelques questions afin de comprendre ce qui s’est passé et pourquoi. Je vous invite à vous inspirer de la série de questions suivantes:
- À quel point mon objectif était clair?
- À quel point je détenais les compétences nécessaires pour réussir?
- À quel point étais-je bien entouré?
- À quel point étais-je bien préparé?
- Quel était mon niveau de motivation?
- Quel était mon niveau d’énergie?
- À quel point je croyais en mes chances de réussir?
- Comment j’évalue mon éthique de travail ?
- Quels sont les défis que j’ai rencontrés et comment y ai-je fait face?
- Quels autres éléments ont contribué à mon échec?
- Que ferais-je différemment si c’est à refaire?
- Qu’est ce que cet exercice m’a appris sur moi et sur ma façon de fonctionner?
- À quel point j’assume la responsabilité de ce qui est arrivé?
Toutes ces questions vous permettent d’aborder l’échec sous plusieurs angles et vous offrent des réponses complémentaires. Il y a rarement une seule cause à un échec. Il faut donc couvrir le spectre des possibilités.
Comme vous voyez , ce n’est pas toujours simple mais c’est un exercice d’une excellente efficacité.
Vous en sortirez grandi, avec une meilleure connaissance de vous-même, de vos forces, de vos faiblesses et de vos biais.
L’importance de la reconstruction après l’échec |
De plus, l’échec nous touche tous différemment. En effet, Nous ne réagissons pas de la même façon devant un échec et c’est tout à fait normal car nous avons tous un historique et des capacités de résilience qui nous sont propres. On ne peut donc objectivement s’attendre à des réactions identiques.
Dépendant de son importance et du type d’échec auquel nous faisons face, nous pouvons temporairement être affaibli, voire en sortir amoché.
Dans certaines circonstances, où l’échec a été vécu devant le regard des autres, nous pourrions être accablés par le poids de la honte, de la culpabilité et sentir le besoin de nous cacher un moment.
Certains échecs peuvent même nous mener à la dépression.
Surtout ne vous mettez pas la pression. Ce n’est pas parce que le voisin ou votre collègue de travail a réussi à se relever en apparence d’une situation semblable à la votre en une semaine, que vous devez faire la même chose. Vous n’êtes pas lui et il n’est pas vous. Ne vous comparez pas.
Il est donc important après un échec de prendre du temps pour soi pour évaluer comment nous allons et reprendre des forces au besoin. De courtes vacances pourraient même être judicieuses. Nous devons aller chercher l’aide d’un professionnel si nous en sentons le besoin pour nous reconstruire.
Notre premier devoir en est un de reconstruction et de pansement de nos blessures avant toute chose. C’est seulement quand nous estimons avoir récupéré mentalement et physiquement de notre échec que nous devons entamer la phase de compréhension des causes de ce dernier. Ne précipitons donc pas les choses et prenons soin de nous en premier. Rappelez-vous que le chemin vers le succès n’est pas un sprint, c’est plutôt un marathon. Si vous voulez vous rendre au fil d’arrivée, vous devrez bien gérer votre énergie en sachant quand ralentir, quand accélérer et quand vous alimenter.
Vous ne devez donc pas revenir en selle trop tôt.
Comme disait Jean-Christophe Grangé (écrivain et journaliste français dans son livre : le passager ), «Tout ce qui ne me tue pas me rend plus fort. C’était une connerie… Du moins dans son acception banale et contemporaine. Au quotidien, la souffrance n’endurcit pas. Elle use. Fragilise. Affaiblit. L’âme humaine n’est pas un cuir qui se tanne avec les épreuves. C’est une membrane sensible, vibrante, délicate. En cas de choc, elle reste meurtrie, marquée, hantée.»
Assumer la responsabilité qui nous revient. |
Pour apprendre convenablement de nos échecs, nous devons disposer d’une capacité particulière: celle d’assumer la responsabilité de ce qui nous arrive.
Si nous sommes du genre à penser que nous n’avons pas fait de vélo l’été dernier à cause de la météo ou que l’échec de notre mariage est dû à notre manque de chance, cela ne servira à rien de faire une analyse de votre échec. Vous perdez votre temps.
En effet, si nous voulons apprendre de nos échecs, nous devons accepter la responsabilité de nos actes et notre contribution à l’échec. C’est une condition nécessaire pour réussir car si vous pensez que votre échec est de la faute des autres, alors vous mettez entre leurs mains votre responsabilité. Vous échouerez donc à coup sûr car vous avez renoncé au seul pouvoir que vous avez: celui de décider de votre propre destin.
Assumer la responsabilité de sa vie, c’est prendre la responsabilité de ses échecs et de ses succès. C’est aussi renoncer à toutes les excuses.
Vous devez arrêter de blâmer les autres pour vos échecs et de trouver des boucs émissaires tout désignés comme la météo, le contexte économique, la banque, votre employeur, le mauvais sort…etc;
Comme disait le célèbre chimiste George Washington Carver, « Quatre-vingt-dix-neuf pour cent de tous les désastres sont causés par des personnes qui ont l’habitude d’inventer des excuses».
Vous ne voulez surtout pas être une de ces personnes. Alors de grâce, prenez votre destin en main et assumez la pleine responsabilité de ce qui vous arrive.
Je vous invite si ce n’est pas déjà fait à effectuer le post-mortem de votre dernier échec. Vous en sortirez grandi.
À bientôt !!
Références
1: Extrait du livre: Le succès selon Jack;
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